29 août ♥

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Mardi 29 août 2023.
Aujourd’hui, il y a 3 ans jour pour jour, nous étions un samedi.
Aujourd’hui, il y a 3 ans jour pour jour, tu es entrée dans ma vie.
Tu es devenue l’être que j’ai le plus aimé au monde.
Nous nous sommes rencontrées, découvertes, apprivoisées, aimées.
Tu m’as montré ton amour pour moi comme si j’étais la seule et unique personne qui comptait pour toi.
Tu m’as montrée que tu étais encore plus heureuse qu’il n’est possible de l’être.
Tu as montré tous les signes qui prouvaient que tu étais l’être le plus épanouis, le plus heureux, le plus aimé, le plus libre du monde.
Tu nous as montré que notre petit bout de vie, ce petit quotidien à 5, étais le plus beau des mondes utopiques.
Et moi… Je t’ai aimée. Je t’ai aimée. Je t’ai aimée un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, plus que tout. Plus que ce que je n’ai jamais aimé. Et je t’aime. Je t’ai aimée, je t’aime et je t’aimerai toujours.
Tu m’as choisie moi, pour être le centre de ta vie. Et moi je t’avais déjà choisie pour être le centre de la mienne.
Et tout ça a duré 2 ans et 2 mois.
Puis tout a basculé. Tout s’est effondré.
Et 2 ans et 2 mois pile après ce samedi 29 août 2020, tu es partie pour toujours.
Tu es partie sans que je puisse te dire au revoir.
Tu es partie sans un dernier câlin, un dernier bisou, une dernière caresse.
On nous a séparées, déchirées.
On t’a retiré la vie.
On t’a ôté la vie.
On a osé t’arracher, te séparer de moi alors que tu m’avais choisie. Alors que je t’avais choisie moi aussi.
Tu es partie rejoindre les étoiles.
Tu es partie veiller sur moi.
Mais tout s’est effondré.
Plus personne n’est là pour apaiser mon anxiété, mon stress, ma peur et mes crises d’angoisse.
Plus personne n’est là pour te protéger, t’aimer et te bercer.
Et c’est là que je me rends compte que le deuil je ne l’ai pas fait.
Même après 10 mois jours pour jour.
Car aujourd’hui ça fait aussi 10 mois pile qu’on t’arraché de cette vie que tu aimais tant.
10 mois que je dissimule ma tristesse, ma neurasthénie et mon asthénie derrière des excuses et des sourires à tout bout de champ.
Je voudrais juste que tu reviennes…
Revenir il y a 3 ans.
2020, 2021 et 2022 ont été les pires années de ma vie au collège (80% de mon temps) et les meilleures années de ma vie à la maison.
2023 est la meilleure année de ma vie à l’école, et la pire année de ma vie à la maison.
Et pourtant j’ai un bien meilleur souvenir de 2020, 2021, et 2022 que de 2023 uniquement grâce à toi.
Honnêtement, sans toi pendant ses trois années, je ne sais pas où je serais. Peut-être à ta place.
Mais tu étais là et tu étais mon unique raison de vivre.
Et maintenant plus jamais nous ne ferons de croquette-géante.
Plus jamais tu ne feras l’une de ces choses qui te rendaient adorable, unique et heureuse
Tu es partie si jeune….
2 ans et demi…
Aujourd’hui nous aurions fêté les 3 ans de ton adoption.
Nous aurions regardé les photos de toi bébé jusqu’aux photos de toi maintenant.
J’aurais fait, comme les années précédentes, un petit diaporama avec toutes les photos de l’année écoulée.
Tu aurais eu droit à un morceau de saumon, et à un nouveau jouet.
Ainsi que la centaine de bisous, de câlins et caresses quotidiens.
Tu nous aurais remerciés par tes ronronnements, ta bonne santé, ta joie de vivre et tes yeux doux.
Mais pas cette année.
Je me réveillerai seule. Un matin de plus depuis ton départ forcé.
Je ferai le tour de la maison, en pensant à cette magnifique journée qu’avait été le 29 août 2020.
En pensant à cette chatoune encore plus magnifique que cette journée qui avait été mon rayon de soleil à partir de ce samedi 29 août 2020.
Je pleurerai. Beaucoup.
Je ferai sans doute un dernier diaporama avec le peu de photo que j’ai pu prendre de toi après le dernier 29 août.
Et je pleurerai.
Je cueillerai des fleurs.
Je me rendrai en haut du jardin, et irai les déposer à cet endroit que tu aimais tant squatter pour sa vue.
Je m’effondrerai sur l’herbe.
Et pleurerai.
Remettrai ma vie en question.
Implorerai le retour de mon ange. Comme j’ai déjà pu le faire tant de fois en 10 mois.
Je me relèverai.
Lèverai les yeux vers le ciel, et penserai : « Chaque jour passé à souffrir de ton absence nous rapproche de nos retrouvailles ma Tar’Tar. Tu sais à quel point je t’aime. J’ai hâte de pouvoir à nouveau te serrer dans mes bras, sentir la chaleur de ton petit corps contre le mien, et entendre pour l’éternité le bercement de tes ronronnements et de tes miaulements »