Le corps change dans son aspect, dans ses dimensions, dans ses reliefs et dans ses frontières.

Souvent il est difficile de se reconnaitre dans ce corps, qui est également étranger aux autres. À chaque personne, beaucoup de questions se posent : fier·ère·s de ce développement, tout en se demandant si ce nouveau corps est normal, le changement est tellement grand qu'il est fréquemment appelé métamorphose (=transformation).

À cette métamorphose physique correspondent de nouvelles sensations qui s'accompagnent d'émotions inconnues jusque-là, de découvertes relationnelles, affectives et sexuelles. Le goût, la perception des odeurs, la sensation au toucher ou la sensibilité aux sons et aux images constituent tout un éventail qui éveille les sens et donne à ressentir et à penser.

La richesse de ces sensations et des perceptions, des sentiments ou des pensées qui les accompagnent ouvre tout un monde nouveau. Il peut y avoir une différence entre la réalité anatomique (en rapport avec la structure du corps) et le vécu, entre le corps lui-même et son image. Certain·e·s peuvent se trouver trop gros·se, trop maigre, vouloir maigrir et/ou se muscler, souhaiter ressembler à un idéal... Bref, avoir du mal à accepter leur corps.

Il faut du temps pour apprivoiser son nouveau corps et ses nouvelles sensations, c'est normal.

Pendant cette période, on a de moins bons repères dans l'espace quand on bouge. On peut être maladroit·e, moins habile et plus très à l'aise dans des activités qu'on aimait bien. Les performances sportives sont parfois moins bonnes durant une période, au basket par exemple et des accidents peuvent survenir.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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