J'ai beaucoup de stress et je m'automutile

Ce que tu nous écris nous préoccupe beaucoup et tu as bien fait de nous écrire. La première étape pour aller mieux est de se rendre compte qu’il y a quelque chose qui ne va pas et de demander de l’aide.

En ce moment, tu vis une période difficile entre le stress des EVACOM, des tensions avec les parents et cette impression de vide et d’humeur sombre. Toutes ces choses sont liées et ajoutent au mal-être que tu décris.

Le fait de t’automutiler est probablement un signe de ces émotions difficiles que tu vis. Nous comprenons que tu cherches des manières de soulager ta douleur, néanmoins nous t’encourageons à le faire de manière différente. Tu dis avoir du mal à arrêter et nous comprenons que cela soit difficile. Le problème de l’automutilation, c’est que même si cela t’amène un soulagement sur le moment, c’est passager et cela ne règle pas tes problèmes.

En effet, tu décris devoir faire face à de nombreuses choses qui te semblent difficiles et stressantes en ce moment et il est normal de ne pas arriver à sortir la tête de l’eau seule. Est-ce que tu as déjà essayé d’en parler avec un.e adulte de ton entourage, en qui tu as confiance ? Cela pourrait également être un.e professionnel.le de ton école (infirmier.ère, psy, éducateur.trice, enseignant.e).

En attendant, il est difficile d’arrêter un comportement et il est souvent plus facile de le remplacer par autre chose. Est-ce que tu as déjà essayé d’exprimer tes émotions différemment ? Tu pourrais par exemple écrire ce qui te passe par la tête ou le cœur. Ou encore, tu pourrais dessiner/peindre tes émotions et ce que tu vis.

En ce qui concerne ton angoisse (la boule au ventre) que tu décris, celle-ci peut parfois être soulagée avec de la respiration abdominale. Cela signifie que lorsque tu inspires, tu sens que ton ventre se gonfle et que quand tu expires, il se dégonfle. Si tu comptes jusqu’à 5 dans ta tête en même temps, cela peut également t’aider à te calmer lorsque tu sens cette boule dans le ventre.

Ci-dessous, tu trouveras plusieurs articles qui donnent des conseils plus précis pour gérer le stress.

Néanmoins, nous t’encourageons vraiment à parler de ce que tu vis à un.e adulte autour de toi. Ce que tu vis est difficile et tu n’es pas obligée de devoir traverser tout cela seule. Si l’aide de ton entourage ne suffit pas, nous t’invitons à chercher un.e professionnel.le, comme un.e psy, qui pourra t’aider dans tes difficultés.

Nous restons également à ton écoute.

Bien à toi,