Question (Fille / 2004)

Bonjour, je vous écris car je me ne sais plus quoi faire.
J’ai l’impression que quoi que je fasse tout me rammène a qqch qui me fait du mal.
Je me suis rendu compte il y a pas longtemps que j avais peur de mes parents, car il y a quelques années ils étaient violents, et sa m’a marqué... Ces conflits familiaux de longue date me hante toujours et je ne peux pas m’empêcher qu’il ne s’occupe pas bien de moi, même si ils me disent le contraire. Après tout on a ce que l’on mérite.
Je repense assez souvent au coup que j ai pu recevoir, a cette colère qui ont contre moi, ils se défoulent sur moi, verbalement et maintenant plus physiquement heureusement, enfin je crois... Ils ne comprennent pas se que je vis, ne comprennent pas ce que je suis, ce que je dit, ce que j essaye de dire du moins. Maintenant, je sais que je doit me taire et ne rien dire si je ne veux pas qu’ils se défoule sur moi.
Je vois une psy depuis peut, mais j ai l impression que depuis que je la vois, j’ai beaucoup plus d’idées noires, d’envie suicidaire, et pensées suicidaire ou de réflexion sur la mort. Et je sais que la solution de l’hôpital ce n’est pas une bonne idée, j’y suis déjà allé suite a une tentative, et j ai été tromatisée par cette expérience, cela n’a fait qu empirer les choses.
Pendant ce temps a l hôpital, je n’avait pas le droit au visite, sauf mes parents, qui comme dit avant ne savent que se défouler sur moi. Je ne voulais pas les voirs mais j ai pas eu le choix. Je ne voulais par les voirs car la cause de mon mal-être vient en grande partie a cause d eux, qui m’ont tout fait vivre comme cauchemar. Déjà cela ne va pas , sa m à enfermer face a la source de mon mal-être, je ne pouvais pas voire d amis, donc il m ont enlevé tout ce qui m avait fait tenir jusque la, et l avait enfermé dans une chambre seule, la solitude quand on ne se sent pas bien , c est pas qqch qui va nous aider. Les médecins répétaient tj les mêmes questions, es ce que vous vous sentez bien, et qu es ce qui vous a amené jusqu ici, mais n écoutait pas les réponses, ils les entendaient mais ne les écoutaient pas.
La psy de la bas posait les mêmes questions mais sans se poser la question de si mes parents n était pas dangereux pour moi. La suite en a été que je suis allé chez une psy familiale, qui m a dit droit dans les yeux que tout était de ma faute, donc que j était le problème et qu il ne fallait pas chercher plus loin, alors a partir de ce moment je n ai pas arrêté de me prendre des remarques de mes parents et de mon frère qui s y mettait..
C etait pire. Mes parents ne m ont pas cru quand je leur avais dit que mon frère essayait parfois de me poignardé, j ai du une fois pour toute allé contre mon frère armé d un énorme couteau de cuisine, pour faire une photo, comme preuve que.. pour vous dire a quelle moin il ne m écoutait pas.
Ils m’ont mis dehors un soir, car ma mère en avait mare de moi, alors j ai dû partir,et j ai pu revenir tard le soir. Donc j ai peur d eux et de revivre se qu ils m ont fait vivre deja une fois de trop.
J’ai beaucoup d immage de ma mort, qui m’occupe l esprit, sur la manière donc je pourrai mourir, j ai envie de m en sortir mais il y a comme des pultions qui me poussent à aller vers le danger, car je n en peux plus, je suis a bout de tout les côtés, sentimentalement émotionellement , a bout de force, je n arrive plus du tout a me concentrer, car j ai trop de truc qui me préoccupe, j’ai la boule au vente tout la journée, que quand je mange j ai l impression que je vais tout vomir, même boir parfois c est compliqué.
J ai plus personne a qui parler maintenant que la médiatrice de mon collège est enceinte.. j ai recommancé a me faire du mal, à fumer, a me mettre parfois en danger mais légèrement. Plus rien ne vas, en plus je me suis fait quitter il y a pas longtemps par ma copine , a cause de mes problèmes alors la , j aurai plus grand chose à perdre... mais j ai envie de m en sortir, reste a savoir si l envie va me permettre de tenir ou une impulsion va me faire basculer.

Réponse

Bonjour,

Nous comprenons par votre message que vous vivez une période difficile. Dans ces moments, il est important de ne pas rester seule avec votre mal-être. Vous avez déjà pu faire appel à une médiatrice et vous mentionnez voir une psychologue depuis peu. Ceci est une très bonne chose et nous aimerions vous encourager dans cette démarche.
Il arrive parfois que les premiers entretiens puissent raviver des émotions douloureuses car on est amené à parler et à réfléchir sur des sujets délicats, ce qui peut effectivement donner l’impression que ça va moins bien. Au contraire, il est important de continuer à parler de ce que vous ressentez à votre psychologue pour qu’elle puisse vous soutenir au mieux. Vous pouvez par exemple imprimer ce message où vous exprimez de nombreuses choses importantes.

Nous entendons également que votre situation au domicile est compliquée. Vous nous dites que vous ressentez de la peur et que vous vous sentez impuissante face à ce que vous vivez. Sachez que les jeunes en difficulté à la maison ont la possibilité d’appeler l’Office régional de protection des mineurs de leur région, afin qu’on leur apporte des conseils et de l’aide. Vous trouverez la liste sur ce site : https://www.vd.ch/toutes-les-autorites/departements/departement-de-la-formation-de-la-jeunesse-et-de-la-culture-dfjc/direction-generale-de-lenfance-et-de-la-jeunesse-dgej/orpm/?tx_vdcontactservice_search%5Baction%5D=search&tx_vdcontactservice_search%5Bcontroller%5D=ServiceContact&cHash=d84438546d7e7a003f96c19e95ce47bc.

L’équipe Ciao reste à votre écoute.

Dernière modification le 28 octobre 2020

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