Question (Fille / 2006)

Bonjour,

Environ deux semaines avant les vacamces d’été, j’ai demandé à parler avec ma prof d’anglais. Quelque chose en moi me disait qu’elle me comprendrait. Je lui ai parlé des envies de sucide, du vide en moi et généralement comment je me sentais il y a quelques mois. Je pense que c’était une manière d’en finir avec se thème.

Le jour d’après elle m’a dit qunsoit il faut appeler mes parents, soit parler avec les psychologies ou l’infirmière car se problème(qui n’existait plus pour moi) touchait à ma santé. Donc je suis allé voir l’infirmière. Je lui ai aussi tout raconté, par obligation, mais je ne me sentais absolument pas bien avec elle. Elle changeait le sens de ce que je disais et fesait cme si je me trouvait encore dans cet état. Le jour même elle a appelé mes parents et leur a tout expliqué (alors que je ne le voulais pas).

Quatres jours plus tard je suis allée voir mon pédiatre et je lui ai tout expliqué, mais la vrai version, pas celle qui était changé. Il m’a dit que il ne faut pas s’inquiéter tant que je restait dans l’état actuel. J’ai transmis ce message à ma prof, qui était soulagée et qui m’a dit que je pouvait lui reparler quand je voulais.

Toute cette histoire pour une question: ça sert à quoi de parler à un prof si de toute façon sa finit chez la famille? J’avais justement parlé à quelqu’un d’autre que mes parents parce que je ne voulais pas le leur dire.

Merci pour la réponse

Réponse

Tu nous racontes avoir eu des envies de suicide avant les vacances, et que tu en as parlé à une prof de confiance ainsi qu’à l’infirmière scolaire. Celle-ci a appelé tes parents et cela te questionne.

Il est vrai que les professionnel·le·s de la santé se doivent de veiller au bien-être et à la sécurité des jeunes qu’ils rencontrent. Nous comprenons que cela n’ait pas été facile pour toi, mais tenons à te dire que tu as été courageuse de faire cette démarche. Nous entendons que tu ne voulais « pas le dire » à tes parents : cependant, il était important qu’ils soient informés de ce que tu vivais à ce moment-là, et puissent te soutenir par rapport à ton mal-être.

Nous sommes contents de savoir que tu te sens désormais mieux, et tenons à te rappeler que ton pédiatre reste là pour t’écouter si tu en ressens le besoin, ainsi que le 147 (24h/24 et 7 jours/7, gratuitement et de façon confidentielle).

L’équipe Ciao te soutient dans ces démarches et reste à ton écoute,

Dernière modification le 11 août 2020

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Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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