Question (Garçon / 2003)

J'ai 16 ans et je suis dans une situation familiale ou je ne me sens pas en sécurité. Ce confinement amène encore plus de conflits et de violence à la maison et j'ai peur. La famille d'une amie serait d'accord de me laisser vivre avec eux et mon père est aussi d'accord. J'ai donc deux questions: Comment mes parents peuvent-ils confirmer officiellement qu'ils sont d'accord que je parte de la maison et que je vit avec cette amie? (est-ce qu'il y a un papier à signer ou quelque chose comme ça?) et aussi, il y a le problème qu'elle habite en France et moi en Suisse. Les frontières sont fermés en ce moment mais je n'arrive pas à trouver des informations claires sur qui, dans quelle type de situation peut actuellement entrer en France et quand les frontières vont se réouvrir. Auriez-vous des infos sur ces deux sujets? Merci beaucoup.

Réponse

A Genève, c'est le service de protection des mineurs (SPMI) qui s'occupe de ces formalités.

il y a une permanence à laquelle tu peux téléphoner tous les matins de 9h30 à 11h30 et les mercedis après midi 13h30 15h30. En cas d'urgence, il est aussi possible d'appeler en dehors de ces horaires. Le numéro est 022 546 10 00

Ce premier appel peut être anonyme.

Si tu décides de vivre dans la famille de cette amie, le SPMI va devoir suivre la famille d'accueil, toi et ta famille afin d'être sûr que tout se passe bien pour toi. La famille d'accueil est évaluée, ta famille et toi êtes entendus et si c'est nécessaire, il peut aussi y avoir une décision prise par un.e juge.

Il semble par contre difficle que tu puisses passer en France avant que les frontières soient ouvertes. Mais peut être y a -t-il des accords particuliers à ce propos.

Le plus sûr est de prendre contact par téléphone avec le SPMI afin que tu reçoives directement toutes les informations dont tu as besoin.

A bientôt sur ciao

Dernière modification le 15 mai 2020

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Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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