Je l'ai dans la peau, le cœur et la tête, comment l'enlever ?

Premièrement nous te félicitons d'avoir su venir à bout de ton stress, c'est une compétence que tu as acquise à présent et que tu pourras utiliser à d'autres fins ... Bravo !

Ce que tu dis est très juste et très sage, le bonheur n'est pas constant, c'est la raison pour laquelle on l'éprouve d'ailleurs. Par contre dans les phases plus difficiles, de tristesse, d'état neutre ou autres, il est quand même possible de rester attentif.ve aux petits bonheurs. Par exemple, te mettre à ta fenêtre et écouter les oiseaux chanter ou regarder le bleu du ciel, cueillir une paquerette et observer comme elle est parfaitement faite, voir le sourire de tes amis, etc.

Le confinement est difficile pour tout le monde tu as raison. il nous oblige à rester centré sur soi, avec nos proches et nous sommes face à nous mêmes, à nos peurs, à nos soucis, à nos bons côtés, à nos difficultés, etc. C'est un peu une réflexion obligée et ceci peut nous faire faire un bilan sur la où on en est dans notre vie. Et c'est un peu ce que tu fais dans ta question.

Ce qui se présente à toi est la peine d'amour à laquelle tu fais face. Tu dis que tu as ce garçon dans la peau, dans la tête, dans le coeur.

Il ne s'agit pas de savoir si c'est ça l'amour ou pas. C'est ... et c'est tout. C'est ainsi. Et c'est bien parce que tu l'as aimé, parce que tu es attachée que cela arrive. C'est donc plutôt bon signe ! SIgne que tu es ouverte à l'amour.

Quand on aime, le monde change, les couleurs sont plus colorées, le monde semble plus beau, les gens plus sympas, etc. Et quand on perd l'amour, c'est exactement le contraire. Il semble que le monde devienne triste, la vie peut sembler perdre son sens, on n'a plus envie des choses qui nous faisaient plaisir auparavant, etc.

Nous ne savons pas si le fait de te dire que ce n'est pas propre à l'adolescence, mais que c'est pareil pour les adultes te consolera !

La différence à l'age adulte, c'est que l'on sait que cela passera et que la vie reprendra son cours, même si l'on ne sait pas quand, ni vraiment comment.

On sait aussi que de se sentir coupable est faux et inutile, dans les relations on n'est jamais le/la seul.e responsable. On sait que la solution de s'auto détruire n'est pas une solution qui aide, mais qu'elle complique et rend plus malheureux/reuse.

Même si cela te semble impossible, ça passe

Même si ton coeur saigne et que ton ventre semble un gouffre, ça passe

Même si ta tristesse paraît infinie, ça passe

Même si tu n'as plus envie de rien, ça passe

Même si le temps paraît interminable, ça passe

Un petit exercice pourrait t'aider et grâce au confinement tu auras le temps de le faire !

Une fois par jour (et plus si tu as envie) installe-toi dans une position confortable, détends toi et accueille les émoitions et les sentiments qui t'animent, mais un.e à la fois.

Si la première est la tristesse par exemple, accueille-la, sens ce qu'il se passe dons ton corps et dans ton coeur, écoute les sensations et tu verras qu'après quelques minutes elle s'en ira pour laisser la place à une autre émotion. Avec laquelle tu feras la même chose. Et ainsi de suite jusqu'à ce que tu en aies assez ou qu'il n'y en n'ait plus.

Tu verras que petit à peitt, tes émotions vont te laisser plus en paix pendant la journée et que tu rerouveras aussi toutes les émotions positives.

Tu peux aussi écrire dans un journal, cela permet de mettre en dehors de soi les pensées qui tournent dans la tête. Ou essaie d'écrire des poèmes, des paroles de chansons qui parlent de ta peine. ou traduis-la en peinture ou en dessin. La souffrance est aussi l'un des grands terreaux de la créativité !

Bon courage et à bientôt sur ciao