Question (Fille / 1999)

La violence a-t-elle un genre ?

Réponse

Il n'existe pas une seule cause qui peut expliquer l'émergence de comportements violents chez un·e jeune, mais c'est l'interaction entre plusieurs facteurs qui peut amener de la violence. Comme pour les autres facteurs, le genre ne suffit pas à prédire si il y aura ou non de la violence chez un·e jeune. Ce n'est donc pas parce qu'il s'agit d'un garçon, qu'il deviendra violent, et même chose pour les filles. 

Dans la société actuelle, il y a l'idée préconçue que les garçons sont plus violents que les filles. Même si cela tend à changer, dans l'éducation, les garçons sont souvent encouragés à se montrer virils, forts, à ne pas trop montrer leur sensibilité, et à ne pas se laisser faire. Les jeux ciblant les garçons sont souvent aussi plus violents que ceux des filles. Les filles quant à elles sont encouragées à faire preuves de douceur, à développer leur créativité et sensbilité. Ces normes sont présentes depuis très longtemps dans la société, et même si aujourd'hui ces stéréotypes sont remis en cause, ils restent tout de même encore souvent ancrés dans l'opinion générale. 

Ainsi, il n'y a pas de cause biologique à la violence: ce n'est pas parce que l'on naît garçon, que naturellement on sera plus violent. Mais les normes sociales font qu'un garçon aura peut-être plus tendance à exprimer sa colère par de la violence physique que les filles. 

Aussi, il est important de noter que la plupart des études sur la violence portent sur la violence physique, qui est la plus facile à repérer et à mesurer. Mais il existe aussi la violence psychologique par exemple. Nous ne connaissons pas de statistiques sur les différents types de violence en fonction du genre, mais nous vous invitons à consulter le site de l'OFS si cela vous intéresse. 

Bien à vous,

Dernière modification le 6 janvier 2020

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

Ouvrir les actions