Question (Fille / 2003)

Bonjour,

C’est bientôt la rentrée et je stresse un peu, je sais pas quoi faire.
Quand j’étais en 3e, j’ai commencé à avoir des crises de spasmophilie en cours, je sais très bien pourquoi j’en ai, je ne pouvais pas le cacher mais toute ma classe se moquaient de moi (je devais à chaque fois sortir de cours).
Après je suis allée en seconde et pendant les 2 premiers mois, j’ai pas eu de crises, je participais beaucoup etc.. mais elles sont revenus à cause d’une prof qui nous hurlaient dessus, elle m’a fait très peur. Cette année, j’ai réussi à les cacher mais je n’arrivais pas à parler en cours, je me mettais à trembler, à avoir la respiration qui coupe pendant que je parle. Je l’ai dis à tout mes profs que je faisais des crises à 2 mois avant la fin des cours et je regrette un peu mais j’avais peur de leur dire.
Pour cette rentrée, je sais pas si je dois le dire à tout mes prof dès le début, je fais surtout des crises au fond de la classe et à côté d’un garçon (a cause de ce qu’il s’est passé au collège) mais je trouve ça bizarre de leur dire qu’il ne faut pas me mettre au fond de la classe ou à côté d’un garçon.

Qu’est ce que je dois faire ?

Réponse

Vous dites regretter d'avoir informé vos profs seulement les 2 derniers mois... vous avez donc la réponse à votre question !

Cette année dites-leur dès la rentrée afin qu'ils sachent et puissent de ce fait éviter de vous mettre dans une situation propice à déclencher une crise.

Reste à savoir la manière la plus simple de les informer. Est-ce de passer par le directeur de l'établissement qui ferait redescendre l'information (ceci afin de vous éviter d'en parler à chacun) ou préférez-vous justement avoir un contact direct avec chaque enseignant-e ?

Vous pouvez leur dire que vous souffrez de crises de spasmophilie et attendre leur réaction puis ajouter, dans un 2ème temps, que vous avez remarqué que certaines situations étaient davantage susceptibles de les déclencher sans que vous en sachiez la-les raison-s (fond de classe, assis à côté d'un garçon) en leur demandant s'ils peuvent faire en sorte d'éviter que vous vous retrouviez dans ces cas de figure.

Peut-être que vous préférez que ce soit vos parents qui les informent ? Il se peut que cela ait plus de poids. A vous de voir.

Nous restons à votre écoute. 

Dernière modification le 20 août 2019

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