Me foutre en l'air, une idée qui me tourne sans cesse en tête

Bonjour,

Je ne sais pas trop pourquoi je vous écris à vous, je suis tombée suis votre site par hasard... mais je suis perdue. Ma vie... elle n'est pas des plus compliquées mais pas non plus des plus simples je pense.

Je suis étudiante, ai été adoptée alors que j'étais en bas âge, car je souffre d'une maladie génétique rare qui affecte bcp ma vie. Je suis sensée calquée ma vie sur celle-ci alors que ce n'était pas mon intention. Je rêvais d'une vie simple et épanouie et quand je regarde ma vie je n'y vois qu'un cauchemar sans fin.
J'ai des soeurs, adoptées elles aussi (qui ne sont pas bio) et qui ne sont pas malades . Je me sens mal dans ma famille actuelle.
A l'école, c'est pas vivable. J'aime l'école, j'aime étudier mais l'ambiance est plus possible et puis.. avec tout ce qui réside en moi je n'arrive plus à faire face à quoi que ce soit.
De plus, je fais des crises d'angoisse qui m'ont d'ailleurs fait refaire mon année...
Enfin, cela fait 7 mois que je souffre de maux de têtes constants, sans répit, comme gravés à moi, dont on connaît pas l'origine. De plus, je ne mange presque plus. Enfin, je sais pas peut-être que je souffre de TCA j'en sais rien.. mais je me sens comme culpabilisée lorsque je mange, et après la 1ère bouchée j'ai plus faim. Et on me force. Un temps, je me faisais vomir. De plus, pour essayer de soulager cette douleur psychologique tellement forte, en douleur physique j'ai eu recours à la scarification et mes parents savent pas.. et c'est la catastrophe. Me foutre en l'air une idée qui me tourne sans cesse en tête, que j'ai déjà testé à plusieurs reprises notamment overdose et hospitalisation. J'ai cherché de l'aide auprès du 147, j'ai contact avec un médiateur de l'école mais je peux pas trop le déranger non plus, je vois une psy a qui je parle mais qui donne aucun conseils, ma pédiatre m'écoute, mais tout le monde me dit de trouver des solutions mais personne m'aide réellement à trouver la bouée de secours dont j'ai besoin !! S'en additionne que j'ai une fatigue jamais vue depuis le mois de janvier, je n'ai plus la force de rien.. Je sais plus quoi faire.. Des fois je pense qu'une hospitalisation de plus ou moins courtes durées serait la bienvenue mais après réflexion et discussion avec des connaissances, je me vois mal et je doute de l'aide que ça peut m'apporter de rester enfermée dans une chambre d'hôpital à me divertir et réfléchir et voir des psy et être sondée ou obligée à manger.

Merci de m'avoir lue et pour votre confidentialité.