Question (Fille / 1996)

Bonjour,

Depuis mai 2018, je vois une psychiatre qui me soigne pour des trouble psychotiques. Nous sommes désormais en 2019 et je ne les ai plus. Je suis guérie. Par contre, je subis toujours les effets secondaires du risperdal, un neuroleptique assez puissant. En effet, il y en a plusieurs.
J'ai pris au moins 9 kilos. J'ai une montée de lait. Je suis devenue apathique et je n'ai envie de ne rien faire.
Au mois de janvier 2019, on a réduit la dose. Je prends désormais 1/2 comprimé tous les deux jours.
J'ai fait récemment un stage de gemmologie (étude des pierres précieuses) où je devais apprendre par coeur mes leçons. J'ai eu beaucoup de difficultés. En effet, j'avais l'impression d'avoir mon cerveau engourdi. Je n'arrivais pas à apprendre mes leçons et je ne voulais pas. J'avais l'impression d'être bloquée dans mes capacités intellectuelles. Je me sens à cause de ce médicament plus du tout motivée et je me sens paresseuse.
J'ai vu ce matin ma psychiatre et je lui ai parlé de mon cerveau engourdi, que je n'arrivais plus à apprendre et que je n'ai plus de motivation. Elle m'a dit que ce n'était pas possible, que le médicament pris à cette dose ne pouvait plus faire quoi que se soit à mon cerveau.
Pourtant je suis mieux placée qu'elle pour le savoir car je le prends. Je lui ai dit que j'avais pris une année sabbatique. Elle m'a dit que cet arrêt des études prolongé était la cause de mon cerveau engourdi.
J'ai perdu avec ce médicament toute ma volonté, ma discipline et mon énergie.
J'ai peur de mettre tirée une balle dans le pied avec ce risperdal.
je retourne à l'université au mois de septembre et je stresse.

Bien que je continue de prendre 1/2 de ce médicament un jour sur deux, les effets secondaires ne peuvent pas disparaître ?
Après une année de décrochage scolaire volontaire, le cerveau doit pouvoir fonctionner à nouveau normalement ?

Réponse

Le cerveau fonctionne à sa pleine capacité lorsque nous sommes en état de le faire fonctionner.

Les médicaments peuvent parfois le ralentir mais ne l'endomage pas, dans la mesure ou ils sont sous un contrôle médical. Ce qui est votre cas.

Le fait d'avoir momentanément stoppé vos études a eu une incidence sur votre capacité à "racrocher" les études puisque vous avez perdu le rythme scolaire, le travail de mémorisation et la concentration pendant un certain nombres d'heures.

Rassurez vous cela revient avec un peu d'entraîement. Lorsque vous reprendrez vos études en septembre vous serez prête et en état de suivre votre formation professionnelle.

Meilleurs messages

Dernière modification le 15 février 2019

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

Ouvrir les actions