Même en couple, on reste tous uniques et bien évoluer dans une relation amoureuse implique le respect de l'autre, de ses différences et de sa liberté. Toute personne mérite d'être traitée avec égards, peu importe les sentiments en jeu.

Qu'attends-tu d'un petit copain ou d'une petite copine ? Peut-être que tu ne sais pas encore très bien ce que tu recherches. Avec le temps et un peu plus d'expérience, tu pourras répondre à ces questions plus facilement. Pour l'instant, tu peux déjà y réfléchir et, au fur et à mesure de tes rencontres, tu sauras de mieux en mieux ce qui te convient, ce que tu veux accepter, ce dont tu as besoin et ce que tu attends de la personne avec laquelle tu sors.

Vidéo " Et tout le monde s'en fout" sur les relations amoureuses :

L'amour ne devrait pas faire mal

L’amour est un sentiment très fort. Et c’est justement parce que les relations amoureuses sont pleines d’émotions intenses que, lorsqu’elles dérapent, elles peuvent faire beaucoup de mal et blesser profondément.

Lorsqu’il n’y a pas de respect dans une relation à deux, celle-ci peut évoluer vers une relation violente. Au début, les premiers signes ne semblent pas très graves et peuvent ne pas ressembler aux violences.

Avec le temps, il arrive que les signes deviennent plus fréquents et les violences empirent. C’est pour cela qu’il est important d’apprendre à les reconnaître. Les violences peuvent prendre un visage, puis un autre, et souvent plusieurs à la fois. Pour en savoir plus, tu peux lire notre article sur les différentes formes des violences.

Mais quelle que soit sa forme, les violences limitent la liberté de l’autre. Elles sont un moyen de contrôler l’autre, de prendre le pouvoir sur elle·lui.

Vouloir toujours savoir où et avec qui est l’autre, lui interdire de voir certaines personnes, lui interdire de sortir seul·e, l’obliger à faire des choses dont elle·il n’a pas envie sont des formes de violence qui ne sont pas toujours perçues comme telles. Bien qu’il n’y ait pas forcément de violence physique, cela fait toujours mal !

Pour celui·celle qui subit ces violences, ce contrôle engendre de la peur, de l’isolement, un sentiment de honte et d’insécurité qui peuvent entrainer une perte d'estime de soi. La cible des violences est alors déstabilisée et peut se sentir coupable, ce qui l’empêche de chercher de l’aide.

Pour la personne qui exerce ces violences, ses comportements remplacent souvent des mots, des sentiments, des émotions qu’elle n’arrive pas à dire, par exemple, ses propres peurs, mais aussi ses désirs et ses besoins. Ils peuvent aussi être une réaction à une attitude qui l’a blessée et qu’elle n’arrive pas à exprimer.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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