D'où vient-elle ?

On ne naît pas avec une bonne ou une mauvaise estime de soi. Le sentiment de sa valeur personnelle et de son importance s’enracine autour des premières expériences de la vie : l’amour des parents et de l’entourage, la sécurité affective.

L’estime de soi se développe, peu à peu, à partir des expériences et des relations avec les personnes importantes de son entourage. Bien que les bases de l’estime de soi s’ancrent dans l’enfance, les personnes et la société continuent de l’influencer tout au long de la vie.

A quoi sert-elle ?

Avoir une bonne estime de soi est important, car cela influence toute ta vie : tes pensées, tes actions, tes sentiments.

Une bonne estime de soi rend plus facile les relations avec les autres. Elle aide à s’engager dans l’action. Lorsqu’on a confiance en soi, on se sent capable de réussir ce qu’on entreprend et on se lance. Et lorsqu’on réussit cela renforce encore l’estime de soi.

Et puis quand on s’aime, on vit une plus grande sécurité émotionnelle et une plus grande tolérance à la vie. Une mauvaise estime de soi nous fait croire qu’on est inutile, inefficace et que les autres nous rejettent.

Comment évolue-t-elle ?

L’estime de soi varie au fil des expériences de la vie. Certains événements, comme une rupture amoureuse ou un échec scolaire, peuvent mettre à l’épreuve notre estime de nous-mêmes.

Inversement, une réussite, une rencontre intéressante, des encouragements et des compliments peuvent la renforcer considérablement. Tout au long de la vie, selon les expériences et les situations que nous traversons, notre estime de nous-mêmes peut augmenter ou diminuer.

D'où vient le manque ?

Dès l’enfance, une personne peut vivre des expériences qui mettent à mal son estime de soi. Ainsi, ce sont parfois les parents, dans un souci de protéger leur enfant, qui ont des paroles ou des attitudes qui amènent l’enfant à douter de lui-même.

Par exemple, un parent peut dire à son enfant « Ne fais pas cela, tu vas te faire mal ! ». Et l’enfant peut comprendre : « Ne fais pas cela, tu n’es pas capable ! ». Il arrive aussi que les proches fassent des comparaisons : "tu es moins capable que ton frère ou ta sœur, moins sage que ton·ta camarade", etc. L’enfant peut alors ne pas se sentir à la hauteur des attentes de son entourage.

La répétition de telles situations peut conduire à ne plus oser faire de choses de peur de l’échec ou de la désapprobation. Et ne plus rien tenter, c’est aussi ne plus vivre des expériences qui pourraient augmenter l’estime de soi !

Vouloir ressembler à...
  • Il y a des personnes que nous admirons et à qui nous aimerions ressembler. Ce sont parfois des personnes proches de nous (parent, ami·e, professeur·e) mais ce sont aussi parfois certaines idoles comme par ex. un·e chanteur·euse ou un·e mannequin.
  • Parfois nous admirons ces personnes de manière globale et parfois ce n’est qu’une facette particulière que nous envions : le physique, la voix, le succès, le charisme, etc. A ces personnes idéales s’ajoutent aussi les représentations véhiculées par les médias : les images du corps idéal, du grand amour, de la réussite professionnelle, de la famille parfaite, etc.
  • Chercher à ressembler à un idéal peut donner l’envie d’aller de l’avant, mais se comparer sans cesse avec un modèle risque de mettre en évidence ses défauts si on n’apprend pas à reconnaître ses propres qualités.

Avec le soutien de

Avec le soutien financier de la Confédération, en vertu de l'ordonnance sur des mesures de protection des enfants et des jeunes et sur le renforcement des droits de l'enfant.

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