Après un ou deux entretiens qui permettent de faire connaissance, le·la psy te proposera au besoin un suivi, sous forme d'entretiens. Si tu as certains souhaits ou si tu n'es pas d'accord avec ce qui t'est proposé, tu peux le dire. Rien ne sera entrepris sans ton accord.

Confidentialité

Les entretiens sont confidentiels: tout ce qui est échangé reste entre ton·ta psy et toi. Les psys n'ont pas le droit de divulguer à d'autres les conversations qu'ils·elles échangent avec leurs patient·e·s. Cependant, lorsque le·la patient·e est mineur·e (moins de 18 ans), il·elle est encore sous la responsabilité de ses parents. Dans ce cas, en fonction de la gravité de la situation, des mesures peuvent être prises pour informer les parents, mais généralement tu seras informé·e de ces démarches.

Durée

Parfois, un ou deux rendez-vous suffisent pour se sentir mieux. Les suivis qui durent longtemps ne sont pas toujours nécessaires, tout dépend du souhait de la personne qui consulte.

Prix d'une consultation

Cela dépend du·de la professionnel·le que tu consultes. N’hésite pas à clarifier la question des coûts avec iel dès la première séance et avec ton assurance (de base ou complémentaire).

Comment s'effectue le paiement?

Au début du traitement, le·la psy et toi allez discuter du prix des séances. N'hésite pas à lui poser toutes tes questions, iel pourra te conseiller. Les modalités de paiement varient en fonction du·de la psy que tu consultes.

  • Pour les psychiatres, ton assurance de base (tout le monde a une assurance de base, c'est une assurance obligatoire) prend en charge les frais de consultations. Tu peux également téléphoner à ton assurance si tu as un doute.
  • Pour les psychologues ou psychothérapeutes, l’assurance de base rembourse les psychothérapies prescrites par ton·ta médecin (c’est le «modèle de prescription»). Pour que les prestations soient remboursées, le·la psychothérapeute doit travailler comme indépendant·e et avoir une admission cantonale.
  • Enfin, tu peux aussi choisir de consulter un·e psychologue. Dans ce cas, les consultations ne sont pas prises en charge par l’assurance de base. Les assurances complémentaires remboursent une partie plus ou moins importante des prestations. Le plus simple est de demander à ta caisse maladie quelle part du traitement est prise en charge, pour combien d’heures et à quelles conditions.

Si ces démarches te paraissent compliquées, n'hésite pas à te faire aider par tes parents, par un·e adulte de confiance ou même par la personne chez qui tu consultes.

Consulter sans les parents

Dès l'âge de 14-15 ans, tu as le droit de consulter un médecin sans en informer tes parents. Les consultations ne sont pas anonymes (ton identité et ton nom sont connus), mais elles restent confidentielles (ce que tu racontes durant les séances n'est pas divulgué plus loin). Le·la professionnel·le n'a pas le droit de donner le contenu des entretiens à tes parents sauf en cas de mise en danger pour toi.

Obligation d'en parler aux parents?

Rien ne t'oblige à dire à tes parents que tu as entrepris un suivi chez un·e psy. Pourtant, c'est souvent plus simple de leur dire. Et tes entretiens restent confidentiels: tes parents ne peuvent pas savoir ce que tu dis à ton·ta psy et le·la psy n'a pas le droit de leur parler de ce qui se passe lors de vos entretiens, sauf cas très spécifiques de mise en danger. Parler à tes parents de ce que tu vis peut être une aide précieuse. Mis au courant de tes difficultés, ils pourront mieux te soutenir au quotidien. Tu mets ainsi plus de chances de ton côté pour avancer dans ton suivi.

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